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VIII) La gamme de l'époque a) Les berlines " 200-300 " Elle a été produite de 1985 à 1995, avec une face avant assimilable à celle de la 190 à la seule différence que la calandre comporte TROIS barrettes. Elle reprend les mêmes moteurs que la 190, avec un nouveau moteur diesel : le 3.0 Litres Diesel sans turbo 6 cylindres (109 chevaux, 113 chevaux depuis mi-91 à 93 et 136 chevaux avec 24 soupapes depuis 1994) et le 3.0 Litres diesel Turbocompressé développant 143 chevaux de 1988 à 199 et 147 chevaux depuis mi-91). Cela ne s'est jamais vu chez les autres concurrents, Mercedes détenait alors le monopole en cette matière. Et enfin sont ajoutés par rapport à la 190 les moteurs V8 essence allant de 279 chevaux à 326 chevaux et quelques autres moteurs essence 6 cylindres. Elle a été restylée en 1994, avec des phares avant moins anguleux, des clignotants blancs de série et une nouvelle appellation : " CLASSE E ". Elle a été déclinée en break dès 1986, coupé de 1987 à 1996 et cabriolet de 1992 et 1998. Ces déclinaisons gardent pour elles aujourd'hui beaucoup d'atouts comme toutes les autres Mercedes et ont donc des cotes élevées. b) Les Mercedes classe S Durant la vie de la 190, il y a eu deux classe S 1. La première existe de 1980 à 1991 Bien qu'elle ait une apparence profondément démodée pour certains communs des mortels, sur le marché de l'occasion elle se distingue par son aspect, notamment extérieur proche du neuf, et par ses cotes… élevées. C'est un monstre de technologie avec un confort évidemment à la hauteur des espérances. Inutile d'évoquer les moteurs essence s'échelonnant d'une puissance de 185 chevaux à 300 chevaux. Elle a été restylée en 1986 et est sortie en coupé en 1982. Ces deux déclinaisons (les plus anciennes) commencent à être recherchées par des collectionneurs. 2. La deuxième existe de 1991 à 1999. Toujours rien à dire, si ce n'est que l'esthétique est remarquable et les moteurs encore plus envoûtants : de 231 chevaux à 408 chevaux pour les moteurs essence et un " petit " moteur diesel 3.5 Litres développant plus de 150 chevaux. c) Le roadster SL Il a été lancé en 1989, et il est évidemment en avance sur son temps en tout point de vue. La production a été arrêtée, je crois mais je n'en suis pas sûr en 2001. Ces moteurs vont d'une puissance de 200 chevaux à plus de 400 chevaux.

IX) Les versions sportives a) Mercedes 190 E 2.3 Litres 16 soupapes Dès 1983, Mercedes sortit cette version sportive qui fut la première Mercedes à être dotée d'un moteur à quatre soupapes par cylindre développée par Cosworth. La vocation originelle de ce moteur, outre son utilisation sur un modèle de production, était un usage en compétition. D'abord orientée vers les rallyes, la politique de Mercedes-Benz évolua vers les circuits, principalement en raison du grand succès du Championnat allemand des Voitures de tourisme, le Deutsche Tourenwagen Meiterschaft, ou DTM ; Dans sa définition commerciale, le quatre cylindres de la 190 E 2.3-16 développait 185 chevaux. Dotée d'une carrosserie légèrement modifiée (Cx de 0.30 contre 0.32 pour le modèle de série), une 190 E 2.3-16 battit le record de vitesses des 50 000 Km en parcourant cette distance sur la piste italienne de Nardo à la moyenne de 247.9 Km/h. b) Mercedes 190 E 2.5 Litres 16 soupapes Cette version remplaça la 2.3-16 soupapes en 1988. Le moteur était le même, sauf que grâce à des modifications il développait 197 chevaux. c) Mercedes 190 E 2.5-16 Evolution Pour satisfaire aux besoins de l'homologation en groupe A, Mercedes-Benz dut fabriquer 500 exemplaires d'une version spéciale de la 190 E 2.5-16. Dénommée Evolution2, cette voiture dotée d'un énorme spoiler avant et de quelques autres appendices aérodynamiques spectaculaires, ne passa pas inaperçue. La puissance était satisfaisante : 235 chevaux…

X) La gamme Sportline Cette version était disponible pour n'importe quel modèle choisi, et représentait l'équivalent d'AMG aujourd'hui. L'accent était mis sur la sportivité et l'exclusivité. C'est une silhouette à la fois sportive et discrète : carrosserie surbaissée de 22 mm, jantes en alliage léger chaussées de pneus larges pour une meilleure adhérence au sol. Les principales modifications apportées au train de roulement sont : une suspension et un amortissement affermi de 20 %. Une direction plus directe. Une conduite globalement plus sportive permettant de découvrir de nouvelles performances, quel que soit le modèle choisi. Les sièges sport confèrent à l'habitacle son caractère exclusif : sièges avant ergonomiques adaptés à une conduite sportive, banquette arrière à sièges individuels. Leur incurvation prononcée assure un excellent maintien latéral, sans limiter la liberté de mouvement.